mercredi 26 octobre 2011

Touriste

Mes recherches d'un plan pour traverser la Méditerranée en direction de l'Egypte ou même du Liban ou d'Israel n'ont rien donné: Trop tard dans l'année et problèmes en Syrie ont entraîné l'annulation de beaucoup de connections de ferries. Depuis Athènes aussi d'aiileurs, mais j'ai décidé d'y aller car c'est là que j'aurais le plus de chances de trouver un transport commercial. Pas gagné. Bref. Donc départ demain matin en direction de la Grèce.

Aujourd'hui checkup général de la moto; Une vis de porte-bagage m'a cassé dans les mains en vérifiant le serrage. J'avais bien fait de m'installer près d'un garage: Le gars m'a trouvé ailleurs 2 autres de ces vis particulièrement longues, bien plus solides que celles que j'avais rallongées par soudure, et c'est une très bonne chose que ça se soit passé ici plutôt que je ne sais pas où.



Aprèm à flâner en ville ...

Livraison à domicile en cours, sur le quai de la station de tram
 Cuisinier pensif
Lokal Küstom

... et visiter au moins la Mosquée Bleue et la magnifique Citerne-Basilique, au milieu d'armées d'autres touristes (...comme moi)...









... pendant que d'autres gagnent leur vie comme ils peuvent.


Pas très original mais j'aime ces petits cafés turcs, pris dans des petits boui-bouis magnifiques.



lundi 24 octobre 2011

Istanbul

Chambre 409 chez Dogan Pansyion.


Promenade tout en cherchant une agence pour ce ferryboat (pas encore l'envie de faire les grands monuments obligatoires).
Nuages.











Au quartier de Galata, immense dédale de magasins blindés de pièces et trucs en tout genre, avec à chacun sa spécialité et son spectacle, de montagne de pompes à eau  électriques géantes à la gamme complète de machines à traire automatiques sur roulettes.



 
 Les boîtes du cireur de chaussures

 A Kumkapi chez les cordonniers.






 Et au final celui qui pose pour la postérité, avec plaisir et sans aucune culpabilité :
Le peintre en bâtiment qui a moucheté de blanc ma moto ! "prrroblem, prrroblem !" en me montrant la moto à mon retour. Ha ha ha, sacré gaillard ! Bon j'avais pas vu l'échafaudage.

Avec lui et le grisonnant dans le fond 2 mots d'arabe, un d'allemand, un de turc trouvé dans le bouquin pour parler du pays, du travail, du gouvernement, de l'argent qui manque etc.

On ne le voit juste pas sur la photo mais devant le bâtiment il y a son patron moustachu qui l'appelle pour retourner au boulot.


Et tout-à-l'heure passé un bon moment avec Arash, voyageur iranien épatant et sympa qui aime les States, boit du Coca et a une copine américaine. Il ira depuis là soit en Grèce, soit au Kosovo ou encore ailleurs, en fonction des visas qu'il pourra obtenir.


vendredi 21 octobre 2011

Plus à l'est

Aujourd'hui, passé la frontière turque;






Ce n'est pas parce qu'on passe une douane (même avec 4 guichets successifs) que le paysage doit forcément changer : Toujours ces champs cultivés et ces beaux pâturages jaunis.


Ce soir-là je stoppe à Edirne et loge pour env. 10 euros au "Star Pension". 
Aussi une histoire d'épicier qui me donne la bonne adresse, de patron de restau qui me dit où ranger la moto ...  


 ... de garçons de café curieux, de coiffeur qui m'invite pour un thé;






 ...de discussions cadrées par le dictionnaire.




Lendemain matin matin, direction Istanbul;
L'envie d'atteindre ce premier but est forte bien-sûr, mais je décide de prendre le temps de quitter parfois la grande route.














Irfan, un berger qui se demandait ce que faisait cette moto parquée là sans personne.
Et qui voudrait aller en Allemagne.


Les nuages vont et viennent.





Ces paysages ne me préparaient pas à la suite; Je savais que je m'approchais de LA grande ville turque, mais je n'imaginais pas, à 50km du but ce changement radical :
Par quartiers entiers des dizaines d'immeubles sortent de terre, et devant, à gauche dans le lointain et à droite c'est partout le même spectacle qui défile et se renouvelle. Camions à béton, grues, bâtiments design, bretelles d'autoroutes enchevêtrées, shopping centers, ponts, usines !
"Aah cette fois je crois que c'est Istanbul" ... Non non, c'est une nouvelle ville, avant !

Industries de textile, de meubles, de chocolat, de bonbons parfum fraise, de caoutchouc et plastique (avec chaque odeur respective règnant sur son quartier jusqu'à ce la suivante s'impose).
Les photos le rendent mal mais c'est un truc de fou, j'ai l'impression que la Turquie est une immense fourmilière qui se développe à vitesse grand V, sans aucun repos. 












L'arrivée en ville est dantesque; Je ne me suis bien entendu pas soucié de planifier quoi que ce soit à l'avance et j'en paie le prix (et ça me va très bien pour le moment); A
 nouveau c'est les heures de pointe et la nuit tombe; Je sillonne la ville en essayant de me repérer sur les fameux ponts sur le Bosphore que j'espère voir. Demi-tours à la sauvage etc etc pour finalement atterrir dans le quartier d'Aksaray.

Repos.