vendredi 21 octobre 2011

Plus à l'est

Aujourd'hui, passé la frontière turque;






Ce n'est pas parce qu'on passe une douane (même avec 4 guichets successifs) que le paysage doit forcément changer : Toujours ces champs cultivés et ces beaux pâturages jaunis.


Ce soir-là je stoppe à Edirne et loge pour env. 10 euros au "Star Pension". 
Aussi une histoire d'épicier qui me donne la bonne adresse, de patron de restau qui me dit où ranger la moto ...  


 ... de garçons de café curieux, de coiffeur qui m'invite pour un thé;






 ...de discussions cadrées par le dictionnaire.




Lendemain matin matin, direction Istanbul;
L'envie d'atteindre ce premier but est forte bien-sûr, mais je décide de prendre le temps de quitter parfois la grande route.














Irfan, un berger qui se demandait ce que faisait cette moto parquée là sans personne.
Et qui voudrait aller en Allemagne.


Les nuages vont et viennent.





Ces paysages ne me préparaient pas à la suite; Je savais que je m'approchais de LA grande ville turque, mais je n'imaginais pas, à 50km du but ce changement radical :
Par quartiers entiers des dizaines d'immeubles sortent de terre, et devant, à gauche dans le lointain et à droite c'est partout le même spectacle qui défile et se renouvelle. Camions à béton, grues, bâtiments design, bretelles d'autoroutes enchevêtrées, shopping centers, ponts, usines !
"Aah cette fois je crois que c'est Istanbul" ... Non non, c'est une nouvelle ville, avant !

Industries de textile, de meubles, de chocolat, de bonbons parfum fraise, de caoutchouc et plastique (avec chaque odeur respective règnant sur son quartier jusqu'à ce la suivante s'impose).
Les photos le rendent mal mais c'est un truc de fou, j'ai l'impression que la Turquie est une immense fourmilière qui se développe à vitesse grand V, sans aucun repos. 












L'arrivée en ville est dantesque; Je ne me suis bien entendu pas soucié de planifier quoi que ce soit à l'avance et j'en paie le prix (et ça me va très bien pour le moment); A
 nouveau c'est les heures de pointe et la nuit tombe; Je sillonne la ville en essayant de me repérer sur les fameux ponts sur le Bosphore que j'espère voir. Demi-tours à la sauvage etc etc pour finalement atterrir dans le quartier d'Aksaray.

Repos.


4 commentaires:

  1. Le rez-de-chaussée du Simplon 47 est tout vide ; (

    RépondreSupprimer
  2. c'est super impressionnant le changement radical de paysage et ces grands immeubles en construction. ça a du être la désillusion pour le berger de voir que la moto appartenait bien à qqun qui n'avait pas l'intention de passer par l'allemagne ;-)

    RépondreSupprimer
  3. j'espère que tu est content de ta nouvelle moto ou plustot de ta moto ''relokée'' et que ton voyage se passe bien

    RépondreSupprimer
  4. Stp une photo de la becane et du cavalier ( casque ! ) sur ce blog ...
    Py

    RépondreSupprimer